Pétrole : La bourse de Paris s'inscrit en forte baisse, plombée par les valeurs pétrolières et les banques après les résultats de BP et d'UBS.
Toutes les composantes du Cac 40 sont dans le rouge.
La première compagnie pétrolière mondiale par la capitalisation, ExxonMobil, a annoncé mardi une baisse de 58 % de son bénéfice au dernier trimestre.
wall street et Bay Street baissaient nettement mardi à la mi-séance, plombées par la rechute des cours du pétrole, sans que d'excellents résultats d'Alphabet (Google) lui donnent assez de carburant pour se relancer : le Dow Jones perdait 1,41%, le nasdaq 1,24% et le TSX 2,20%.
Sous le coup d'un nouveau recul des prix du pétrole, wall street et Toronto sont en baisse mardi depuis l'ouverture.
Mesures d'austérité, appels au secours aux institutions financières ou encore privatisations partielles: les pays pétroliers prennent des mesures d'urgence pour faire face à l'effondrement brutal de leurs recettes budgétaires.
La bourse de Paris passe sous les 4,300 points sous la pression de plusieurs résultats d'entreprises jugés décevants et du nouvel accès de faiblesse de l'or noir.
Les secteurs liés aux matières premières et les banques sont particulièrement affectés.
Toutes les composantes du Cac 40 terminent dans le rouge.
Après avoir fortement remonté la semaine dernier dernière, l’or noir est retombé sous la barre symbolique des 30 dollars.
Le prix du pétrole ne peut durablement se maintenir autour de 30 dollars le baril car la baisse des investissements dans l'exploration et la production pétrolières entraînera un rebond, a estimé mardi l'organisme de recherche IFP EN, sans se prononcer sur son ampleur.
A long terme, 'les prix actuels à 30 dollars (le baril) ne sont pas tenables', a soutenu le président de l'Institut français du pétrole Energies nouvelles (IFP EN), Didier Houssin, lors d'une conférence de presse.
'C'est aussi absurde de dire que les prix peuvent rester très durablement à 30 dollars que de dire qu'ils pouvaient rester très longtemps au-delà de 100 dollars.
C'est une industrie cyclique', a-t-il ajouté.
Les cours du pétrole ont dégringolé de près de 75% depuis juin 2014, pénalisés par une demande manquant de vigueur face à une offre excédentaire, alimentée notamment par la production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), Arabie saoudite en tête, déterminée à défendre ses parts de marché face aux hydrocarbures de schiste américains.
wall street baissait nettement mardi à la mi-séance, plombée par la rechute des cours du pétrole, sans que d'excellents résultats d'Alphabet (Google) lui donne assez de carburant pour se relancer : le Dow Jones perdait 1,41% et le nasdaq 1,24%.
Vers 17H00 GMT, l'indice vedette Dow Jones Industrial Average cédait 232,57 points à 16,216,61 points et le nasdaq, à dominante technologique, 57,24 points à 4,563,13 points.
Jugé le plus représentatif par de nombreux investisseurs, l'indice élargi S§P 500 reculait de 26,10 points, soit 1,35%, à 1.
Les cours du pétrole creusaient leurs pertes mardi en fin d'échanges européens, dans un marché de moins en moins confiant dans la possibilité d'assister à des réductions d'offre alors que la production russe a atteint un nouveau record et que l'Iran prépare son retour en force sur le marché.
Vers 17H25 GMT (18H25 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 33,12 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,12 dollar par rapport à la clôture de lundi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de 'light sweet crude' (WTI) pour la même échéance lâchait 1,30 dollar à 30,32 dollars.
Les cours du Brent et du WTI, auxquels la perspective d'une entente entre pays producteurs sur des réductions d'offre avaient permis de nettement rebondir la semaine dernière, s'affichaient de nouveau dans le rouge depuis lundi.
Le baril de Brent, la référence européenne des cours du pétrole, a en effet perdu jusqu'à plus de 4% dans la journée, s'approchant des 32 dollars le baril, alors que son équivalent américain, le WTI, redescendait un temps sous le seuil symbolique des 30 dollars.
Le pétrole a encore nettement baissé mardi à New York, dans un marché déprimé par l'absence d'avancée sur le front d'une concertation internationale pour faire baisser la production et la perspective de stocks en hausse aux Etats-Unis.
Le cours du baril de 'light sweet crude' (WTI) pour livraison en mars a perdu 1,74 dollar à 29,88 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), retombant en clôture sous le seuil des 30 dollars pour la première fois depuis le 21 janvier.
Le pétrole a nettement baissé lundi à New York, dans un marché ne croyant plus à un prochain accord entre pays producteurs pour réduire l'offre et pris d'inquiétude pour la vigueur de la demande mondiale.
La dégringolade des cours du pétrole, à des niveaux inédits depuis 2002, 'pourrait affaiblir' les banques canadiennes qui ont consenti 42 milliards $ de prêts au secteur des hydrocarbures, avertit lundi la banque Nomura.
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