Pétrole : Les cours du pétrole ont ouvert en baisse jeudi à New York, les investisseurs abandonnant l'essentiel des quelques gains engrangés la veille faute d'espoir de voir prochainement une réduction de l'offre surabondante qui plombe les cours.
Vers 14H15 GMT, le cours du baril de 'light sweet crude' (WTI) pour livraison en avril perdait 18 cents à 31,98 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
'Il y a beaucoup de volatilité sur les marchés en ce moment', a souligné Bart Melek, chez TD Securities.
La petite hausse des cours de la veille, mise sur le compte d'une progression des stocks de brut aux Etats-Unis un peu moins prononcée que prévu et d'une nouvelle baisse de la production nationale, était pour M.
Melek 'l'occasion d'empocher quelques bénéfices'.
Alors que le baril d'or noir valait encore 100 dollars à l'été 2014, son prix a été divisé par trois en quelques mois pour tomber autour de 30 dollars aujourd'hui.
La chute des cours du pétrole met sous pression tout le secteur : non seulement les majors, mais aussi les pays producteurs qui voient leurs revenus fondre.
Les cours du pétrole baissaient jeudi en fin d'échanges européens, ne parvenant pas à consolider leurs gains de la veille dans un marché toujours déprimé faute de signes laissant espérer un tassement de la surabondance de l'offre.
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 34,16 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 25 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de 'light sweet crude' (WTI) pour la même échéance perdait 51 cents à 31,64 dollars.
'En dépit d'un rebond technique effectué la veille, le cours du pétrole reste fragilisé par le point mort des négociations concernant un gel de production entre pays membres de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole)', commentait Yoav Nizard, analyste chez FXCM.
Les prix du pétrole avaient passé l'essentiel de la séance de mercredi à la baisse, Les cours avaient ainsi tenté de se reprendre mercredi, et 'il semblait que les cours pourraient enregistrer leur deuxième jour consécutif de baisse, car le Brent et le WTI perdaient plus de 3% quand ils sont brutalement repartis à la hausse', rappelaient les analystes de Commerzbank.
Les cours du pétrole ont fini par retrouver une tendance haussière jeudi à New York, devant la possibilité d'un prochain rééquilibrage de l'offre et de la demande : le cours du baril de 'light sweet crude' (WTI) pour livraison en avril a gagné 92 cents à 33,07 $ sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), l'optimisme ayant fini par l'emporter en deuxième moitié de séance.
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord à même échéance a gagné 88 cents à 35,29 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).
'Le marché continue à évoluer en dents de scie', a remarqué Gene McGillian, chez Tradition Energy.
'Il y a une bataille qui se livre entre d'une part les investisseurs qui s'attendent à ce que le marché chute, sous le poids de l'excédent d'offre et parce qu'ils pensent qu'on pourrait aussi assister à une baisse de la demande en raison de la dégradation économique, et d'autre part ceux qui espèrent un accord.
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