Pétrole : Paris reprend le rally brièvement interrompu hier grâce aux résultats meilleurs que prévu de Crédit Agricole et Schneider, et à la fermeté du pétrole.
Les contrats sur indices américains sont également bien orientés.
Les prix du pétrole rebondissaient mercredi en cours d'échanges européens, regagnant un peu du terrain perdu la veille après l'annonce d'un accord entre l'Arabie saoudite, la Russie, le Qatar et le Venezuela pour geler leur production à son niveau de janvier.
Vers 11H30 GMT (12H30 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 33,04 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 86 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de 'light sweet crude' (WTI) pour livraison en mars prenait 73 cents à 29,77 dollars.
Les cours du Brent et du WTI, qui étaient orientés à la hausse depuis vendredi, ont connu un violent mouvement de balancier mardi, progressant en début de séance avant de franchement décliner après l'annonce d'un accord.
Cette décision, dans laquelle le Qatar et le Venezuela ont également été partie prenante, a en effet laissé un goût amer dans la bouche des investisseurs qui espéraient une réduction de production et non un simple gel.
Les ministres du Pétrole de l'Iran, de l'Irak, du Venezuela et le ministre qatari de l'Énergie ont débuté mercredi à Téhéran une réunion au lendemain d'une décision de Ryad, Moscou, Caracas et Doha de geler le niveau de production.
'Afin de stabiliser les marchés pétroliers', l'Arabie, la Russie, le Qatar et le Venezuela 'sont convenus de geler la production à son niveau de janvier, pourvu que les autres grands producteurs fassent de même', avait déclaré mardi le ministre qatari Mohammed Saleh al-Sada, président de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).
Dès hier, l'Iran avait rejeté le gel du niveau de sa production.
'L'Iran ne renoncera pas à son quota' malgré une surabondance de l'offre sur le marché, avait déclaré le ministre iranien du Pétrole, Bijan Namadar Zanganeh.
Il avait alors annoncé qu'il se réunirait avec ses homologues irakien et vénézuélien mercredi à Téhéran, où le ministre du qatari s'est joint à la réunion.
Rallier l'Iran à un gel de la production d'hydrocarbures à ses niveaux de janvier : c'était la mission des ministres du pétrole d'Irak, du Venezuela.
Les cours du pétrole ont ouvert en nette hausse à New York mercredi dans un marché qui continuait à essayer de tirer des conclusions d'un accord de gel de l'offre entre plusieurs gros producteurs, notamment sur l'attitude de l'Iran, absent de ce pacte.
Vers 14H05 GMT, le cours du baril de 'light sweet crude' (WTI) pour livraison en mars prenait 1,18 dollar à 30,22 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Mardi, 'en allant de l'avant, les marchés semblent soutenus dans l'immédiat par l'idée qu'il est possible de faire quelque chose de concret', a reconnu Gene McGillian de Tradition Energy.
'Mais, de ce que je vois, rien ne semble être fait pour vraiment résorber l'excédent de près de deux millions de barils par jour (mbj) de pétrole, qui a conduit les cours au plus bas depuis douze ans', a-t-il immédiatement relativisé.
Les cours du pétrole progressaient nettement mercredi en fin d'échanges européens, annulant la quasi-totalité de leurs pertes de la veille, galvanisés par des déclarations de l'Iran qui a laissé entendre qu'il soutenait la décision prise mardi d'un gel de la production pour stabiliser les prix du pétrole.
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 34,31 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 2,13 dollars par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de 'light sweet crude' (WTI) pour livraison en mars prenait 1,62 dollar à 30,66 dollars.
Les cours du Brent et du WTI, qui se sont affichés en hausse la majeure partie de la séance, dans le sillage de l'accord conclu mardi entre l'Arabie saoudite et la Russie pour geler la production à ses niveaux de janvier, ont accéléré la cadence après que le ministre iranien du Pétrole a déclaré soutenir 'toute mesure pour stabiliser le marché et augmenter les prix'.
'Les prix du pétrole ont bondi d'un bon 5%, regagnant une part importante de leurs pertes de la veille, après que l'Iran a déclaré son soutien public au gel du niveau de la production sur lequel se sont entendues la Russie et l'Arabie saoudite (mardi)', relevait Jasper Lawler, analyste chez CMC Markets.
L'Iran soutient 'toute mesure visant à stabiliser le marché et augmenter les prix', a déclaré mercredi le ministre iranien du Pétrole, Bijan Namadar Zanganeh, à l'issue d'une rencontre avec ses homologues irakien, vénézuélien et qatari à Téhéran.
'Nous soutenons la décision qui a été prise (mardi au Qatar, ndlr) pour que les membres de l'Opep et les pays non-Opep maintiennent leur plafond de production pour stabiliser le marché et augmenter les prix', a déclaré M.
Zanganeh, cité par l'agence de presse Shana du ministère du Pétrole.
'C'est un premier pas, mais il en faut d'autres.
Nous nous réjouissons de ce début de coopération entre les pays Opep et non-Opep', a déclaré le ministre, ajoutant qu'il fallait 'attendre pour voir les effets sur les prix'.
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