Pétrole : Les prix du pétrole poursuivaient sur leur lancée haussière mardi en cours d'échanges européens, toujours soutenus par l'espoir de voir les grands producteurs s'entendre sur des réductions de l'offre ainsi que par de nouvelles données témoignant d'une baisse de la production américaine.
Vers 11H40 GMT (12H40 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, valait 36,88 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 31 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de 'light sweet crude' (WTI) pour livraison en avril prenait 45 cents à 34,20 dollars.
Déjà orientés à la hausse lundi, les cours du Brent et du WTI poursuivaient leur progression dans le vert mardi, bénéficiant toujours de spéculations selon lesquelles les principaux pays producteurs de brut pourraient se réunir à nouveau en mars afin de tenter de stabiliser le marché.
Le baril de Brent a même atteint mardi en cours d'échanges asiatiques 37,05 dollars, soit un plus haut depuis près de deux mois.
Les Emirats arabes unis, l'un des principaux membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), ont estimé mardi qu'un gel du niveau de l'extraction de pétrole par les pays producteurs pousserait à la hausse les prix, tombés à leur plus bas en 13 ans.
'Je pense que les prix actuels vont obliger tous (les pays) à stabiliser leur production' au niveau de janvier, a déclaré le ministre émirati de l'Energie, Suhail al-Mazroui.
L'Arabie saoudite et la Russie --les deux premiers producteurs de brut--avaient proposé au terme d'une réunion le 16 février à Doha avec le Qatar et le Venezuela, que tous les pays producteurs gèlent leur production à son niveau de janvier afin de soutenir les prix.
'Le gel n'est plus un choix mais une nécessité à laquelle tous (les producteurs) doivent s'engager', a ajouté le ministre émirati, cité par l'agence officielle Wam.
Selon lui, le marché pétrolier international est confronté à 'un excès de l'offre', et 'non pas à une faiblesse de la demande'.
Le pétrole a ouvert en hausse mardi à New York, confirmant son allant de la veille, face à des espoirs de baisse de l'offre aux Etats-Unis et dans l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), ainsi qu'une avancée.
fer : Pour la première fois en plus de cent ans d'histoire, la ligne ferroviaire menant vers la plus haute gare d'Europe a accueilli plus d'un million de passagers.
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