Pétrole : Les prix du pétrole se reprenaient un peu mercredi en cours d'échanges européens, les investisseurs effectuant quelques achats à bon compte après la dégringolade des cours de la veille, mais restaient sous la pression d'une offre surabondante.
Vers 11H45 GMT (12H45 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 30,99 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 67 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de 'light sweet crude' (WTI) pour livraison en mars prenait 54 cents à 28,48 dollars.
Les cours du Brent et du WTI, après avoir nettement chuté la veille dans le sillage des derniers rapports mensuels de l'Agence internationale de l'Énergie (AIE) et de l'Energy information Administration (EIA) -une antenne du ministère américain de l'Énergie, s'affichaient en très légère hausse ce mercredi, les investisseurs se montrant prudents avant les statistiques hebdomadaires du département américain de l'Énergie (DoE).
'Les observateurs du marché mettent la chute des prix (de mardi) sur le compte des rapports mensuels de l'AIE et de l'EIA', commentaient les analystes de Commerzbank.
Après un mauvais début de semaine, les cours du pétrole hésitaient mercredi à l'ouverture new-yorkaise, peinant à rebondir face aux doutes sur une résorption de l'offre, aux Etats-Unis, dans l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) comme en Russie.
Vers 14H05 GMT, le cours du baril de 'light sweet crude' (WTI) pour livraison en mars, qui a perdu quelque trois dollars depuis le week-end, perdait huit cents à 27,86 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Les cours du pétrole rebondissaient légèrement mercredi en fin d'échanges européens, sans parvenir toutefois à profiter franchement de la baisse inattendue des stocks de pétrole aux États-Unis.
Les stocks de pétrole brut ont baissé de façon légère mais inattendue la semaine dernière aux Etats-Unis, tandis que la production a aussi un peu décliné, selon des chiffres publiés mercredi par le département américain de l'Energie (DoE).
Lors de la semaine achevée le 5 février, les réserves commerciales de brut ont baissé de 800,000 barils pour atteindre 502 millions de barils, alors que les experts interrogés par l'agence Bloomberg n'avaient tablé que sur une progression de 2,85 millions.
Les chiffres du DoE contredisent aussi la fédération professionnelle American Petroleum Institute (API), qui avait prédit la veille une augmentation de 2,4 millions de barils des stocks de brut.
A plus de 500 millions de barils, les réserves commerciales américaines de brut restent tout de même proches de niveaux sans précédent depuis 80 ans, comme l'a une nouvelle fois souligné le DoE, et sont en hausse de 20,1% par rapport à la même période de l'an dernier.
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