Pétrole : Les prix du pétrole baissaient mercredi en cours d'échanges européens, dans un marché où la probabilité d'une réduction de l'offre d'or noir, toujours surabondante malgré la perspective d'un gel de la production de certains acteurs majeurs, continuait de s'amenuiser.
Vers 11H40 GMT (12H40 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 32,56 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 71 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de 'light sweet crude' (WTI) pour la même échéance perdait 1,03 dollar à 30,84 dollars.
'Les choses sont allées de mal en pis pour le pétrole quand l'Iran a estimé que l'accord de gel de la production proposé par la Russie et l'Arabie saoudite était une plaisanterie puis quand cette dernière a déclaré qu'il n'y aurait pas de réduction de production', commentaient Mike van Dulken et Augustin Eden, analystes chez Accendo Markets.
Le chef de file de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), l'Arabie saoudite, et la Russie -les deux premiers producteurs mondiaux de brut - avaient proposé il y a une semaine, au terme d'une réunion à Doha avec le Qatar et le Venezuela, que tous les pays producteurs gèlent leur niveau de production à celui de janvier pour soutenir les prix.
wall street et la bourse de Toronto sont en baisse mercredi, obnubilées depuis le début de la semaine et comme souvent depuis la fin 2015 par le marché pétrolier.
Les cours du pétrole ont ouvert en baisse mercredi à New York dans un marché découragé par une probable augmentation des stocks aux États-Unis, alors que la perspective d'une réduction des énormes excédents actuels semble s'éloigner.
Vers 14H10 GMT, le cours du baril de 'light sweet crude' (WTI) pour livraison en avril perdait 1,09 dollar à 30,78 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
'Les choses sont allées de mal en pis pour le pétrole (depuis que, mardi,) l'Iran a estimé que l'accord de gel de la production proposé par la Russie et l'Arabie saoudite était une plaisanterie puis quand cette dernière a déclaré qu'il n'y aurait pas de réduction de production', commentaient Mike van Dulken et Augustin Eden, analystes chez Accendo Markets.
En outre, les investisseurs attendaient les données hebdomadaires du département américain de l'Énergie (DoE) sur les niveaux des réserves américaines de pétrole.
Selon l'association professionnelle API, les stocks de brut auraient augmenté massivement, à hauteur de 7 millions de barils, mais la prévision médiane des analystes sondés par l'agence Bloomberg faisait état d'une progression de seulement 3,250 millions de barils.
Les cours du pétrole tentaient de se reprendre mercredi en fin d'échanges européens, le marché se concentrant sur les aspects positifs des stocks américains, même si la probabilité d'une réduction de l'offre d'or noir continuait de s'amenuiser.
Vers 17H10 GMT (18H10 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 34,23 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 96 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de 'light sweet crude' (WTI) pour la même échéance prenait 30 cents à 32,17 dollars.
Les investisseurs digéraient vendredi les données sur les réserves américaines de pétrole publiées par le département américain de l'Énergie (DoE) pour la semaine achevée le 19 février.
Un certain 'soulagement de voir que les stocks hebdomadaires de brut ne s'étaient pas étoffés autant que le suggéraient les données de l'API (la fédération professionnelle du secteur pétrolier American Petrol Institute, ndlr) a provoqué une réaction haussière instinctive', commentait Jasper Lawler, analyste chez CMC Markets.
Les cours du pétrole se sont un peu repris mercredi à New York dans un marché soulagé de voir baisser les stocks américains d'essence tout comme la production nationale, même si l'offre de brut ne donne guère d'espoir de baisser prochainement.
Le cours du baril de 'light sweet crude' (WTI) pour livraison en avril a gagné 28 cents à 32,15 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), alors qu'en début de séance il semblait promis à une deuxième dégringolade de suite.
Les fonds souverains vont devoir reconstituer leurs liquidités en 2016.
Sélectifs et prudents, ils se préparent à une longue période de pétrole bas.
stocks de brut : Les stocks de pétrole brut ont monté très légèrement plus que prévu la semaine dernière aux Etats-Unis, selon des chiffres publiés mercredi par le département américain de l'Energie (DoE).
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