Les réserves commerciales d'hydrocarbures brut outre-atlantique ont progressé la semaine précédente davantage que ne l'anticipaient les opérateurs alors que les stocks d'essence ont baissé comme prévu, à en croire les données communiquées mercredi par l'agence américaine d'information sur l'énergie (eia). Les stocks de brut ont bondi de 4,3 millions de barils lors de la semaine achevée le 22 octobre pour s'afficher à 430,8 millions de barils.
Les opératuers s'attendaient à des stocks de brut en progression de 2 millions de barils. Les réserves d'essence ont à l'inverse été amputées de 2 millions de barils, proches de la baisse de 2,2 millions de barils prévue en moyenne par les opératuers.
Cette augmentation des réserves de brut faisait reculer les prix du brut, alors qu'ils étaient déjà en baisse puisque que les investisseurs s'attendaientt déjà à un gonflement des stocks. Vers 17h00 (France), à londres, le cours du baril de brent de la mer du nord pour livraison pour le mois de décembre, perdait 1,84% à 84,79 dollars, tandis qu'à new york le baril de west texas intermediate (wti) en décembre, lâchait 1,69% à 83,22 dollars.
Hier, l'american petroleum institute (api), la fédération qui réunit les professionnels du compartiment pétrolier dans l'archipel nippon, avait estimé que les stocks présenteraient un gain de 2,3 millions de barils pour la semaine passée.
Le gonflement des réserves de brut, d'ordinaire interprété comme un ralentissement de la consommation, était compensé par le fait que davantage d'hydrocarbures s'est avérée soustrait des réserves stratégiques qui ont baissé de plus d'un million de barils à 614,2 millions.
Toutefois, à cushing, dans l'oklahoma, où se trouvent de gigantesques cuves abritant les barils de wti cotés à new york, les stocks sont passé de 31,2 millions de barils à 27,3 mb, il s'agit du plus bas niveau depuis octobre 2018.
La consommation globale de produits d'hydrocarbures de l'autre côté de l'atlantique ont été amputé de 2 millions de barils par jour (mb/j) à 19,832 mb/j face à la la semaine précédente.
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