Etats-Unis : En fin de matinée, le Dow Jones progresse de 0,8% à 23842,2 points, tandis que le nasdaq composite prend 0,9% à 6930 points.
'La tempête qui a secoué les valeurs technologiques montre des signes d'apaisement', se félicite un opérateur basé aux Etats-Unis.
Les valeurs hi-tech reprennent quelques couleurs après avoir fortement reculé la veille.
Le numéro un mondial de la musique en streaming Spotify est entré mardi à la bourse de New York à 165,90 dollars l'action, valorisant la société suédoise à 29,5 milliards de dollars.
Zone euro : Les bourses européennes connaissent une reprise difficile (-1,3% à Francfort, -0,8% à Paris et -0,7% à Londres) après le long week-end de Pâques, sur fond d'un signal de ralentissement économique donné ce matin par IHS Markit.
S'établissant à 56,6 en mars après 58,6 en février, son indice PMI final pour l'industrie manufacturière dans l'Eurozone continue de reculer par rapport à son niveau record de décembre, ralentissement observé dans l'ensemble des pays étudiés par l'enquête.
'Cette chute de l'indice n'a toutefois rien de très inquiétant, ni de très surprenant, compte tenu des très forts taux de croissance enregistrés entre la fin de l'année 2017 et le début de l'année en cours', tempère Chris Williamson, chief business economist à IHS Markit France : La bourse de Paris remonte la pente: après avoir rapidement effacé ses gains de jeudi dernier ( 0,7%), le cac40 ne tardait à perdre plus de 1% mais les acheteurs à bon compte ont répondu présent à l'approche des 5,120 et l'indice n'affiche plus que 0,4% de repli, un écart bien anodin même si l'entame de ce 2ème trimestre est clairement marquée par un biais baissier, après un nouveau 'sell off' à wall street lundi soir.
Le Dow Jones et le nasdaq ont dévissé hier de respectivement 1,9 et 2,7%, la faute à une nouvelle dégringolade des géants du numérique, les fameux 'GAFA', ainsi qu'à la riposte douanière chinoise aux taxes US sur l'acier importé.
La bourse de Paris a limité ses pertes (-0,29%) mardi au terme d'une séance marquée par la fébrilité, sur fond de difficultés du secteur technologique et de tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine.
Suisse : La bourse de Zurich a terminé mardi dans le rouge, tout en ayant récupéré quelque peu de son plus bas du jour.
Après une longue pause pascale, les investisseurs sont sur la retenue notamment en raison de la recrudescence des bisbilles commerciales entre Washington et Pékin.
La faiblesse du secteur technologique a également inquiété.
L'ouverture dans le vert des principaux indices américains n'a pas suffi à renverser la tendance négative observée sur les marchés européens.
'La politique décisionnaire de l'administration Trump, peu orthodoxe et imprévisible, risque fort de maintenir les marchés sur le fil du rasoir', prévient de son côté UBS.
La banque aux trois clés souligne de surcroît que si une combinaison de facteurs géopolitiques et fondamentaux sont bien à l'origine des récents accès de faiblesse sur les marchés, ces derniers ont été exacerbés par des facteurs techniques.
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