Les principales bourses européennes évoluent dans le rouge vendredi après trois séances d'affilée dans le vert, les espoirs sur les mesures de relance gouvernementales se heurtant à la propagation continue de la pandémie de coronavirus.
En effet, le coronavirus Covid-19 a infecté 532000 personnes dans le monde et causé 24000 décès, selon les chiffres de l’Université Johns Hopkins.
Les Etats-Unis dépassent désormais la Chine en nombre de cas confirmés.
Ce matin à l'ouverture de la bourse de paris , le marché a débuté en recul de -2,23%, renouant avec la prudence après trois séances de rebond, face à un nombre de cas du coronavirus désormais plus important aux Etats-Unis qu'en Chine.
A 09H24, l'indice CAC 40 perdait 101,45 points à 4,442,13 points.
La veille, il avait pris 2,51%.
À Francfort, le Dax perd 1,93% et à Londres, le FTSE abandonne 3,93%.
L'indice EuroStoxx 50 de la zone euro se replie de 2,56%, le FTSEurofirst 300 de 2,62% et le Stoxx 600 de 2,52%.
En première ligne dans la crise du coronavirus, le secteur du transport et tourisme (-3,33%) accuse l'un des plus forts replis sectoriels en Europe.
Il est devancé par le secteur immobilier (-3,61%), pénalisé par les replis des exploitants de centres commerciaux comme le britannique Hammerson (-12,43%) ou encore Gecina (-8,8%) et Unibail-Romamco-Westfield (-8,37%).
Dans la foulée de wall street, la bourse de Tokyo a terminé en hausse de 3,88% pour boucler sa plus forte hausse hebdomadaire jamais enregistrée.
Ailleurs en Asie, la tendance a été aussi positive: le CSI 300 des grandes capitalisations de Chine continentale a gagné 0,32% et l'indice Hang Seng de Hong Kong a pris 0,56%.
Les actions européennes chutent après l'échec de l'accord sur les obligations Corona
Les principaux indices boursiers européens ont été dans le rouge depuis l'ouverture des marchés, après que les dirigeants de l'Union européenne ne soient pas parvenus à s'entendre sur une stratégie collective pour limiter l'impact économique du coronavirus alors que le nombre d'infections sur le continent continue d'augmenter.
Certains pays, dont l'Allemagne et les Pays-Bas, n'ont pas réussi à se mettre d'accord sur l'introduction d'obligations communes et les dirigeants reprendront le débat dans deux semaines.
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