Les marchés actions américains ont continué sur leur lancée haussière mardi, les indices établissant de nouveaux records grâce à la vigueur du secteur technologique.
L'indice phare S&P 500 a gagné 0,2% pour terminer à 4 328 points, un deuxième plus haut historique d'affilée.
Le Nasdaq Composite, à forte coloration technologique, a aussi atteint un nouveau sommet, le septième consécutif, s'adjugeant 0,18% à 13 619 points.
La star du jour fut le fabricant de puces Nvidia, dont le titre a bondi de 3,6%.
Avec cette envolée, la firme est désormais devenue la société la plus chère du marché américain en termes de capitalisation boursière, dépassant le géant Microsoft.
Nvidia profite du fort engouement pour l'intelligence artificielle générative, pour laquelle ses processeurs graphiques sont très demandés.
D'autres poids lourds des semi-conducteurs ont suivi, comme Qualcomm (+2,2%), Taiwan Semiconductor (+0,9%) et Micron (+3,8%).
Le Dow Jones a lui pris 0,17% à 34 064,71 points.
Les opérateurs de marché continuent d'étudier avec attention les derniers chiffres économiques et les commentaires des responsables de la Réserve fédérale pour anticiper l'évolution des taux directeurs.
Sur ce front, les signaux étaient partagés mardi.
Les ventes au détail ont reculé plus que prévu en mai (-0,3%), trahissant un essoufflement de la consommation.
Mais la production industrielle a au contraire progressé de 0,8%, dépassant les attentes.
Concernant les stocks des grossistes aux États-Unis, ils ont augmenté de 0,3% en avril conformément aux attentes, après avoir connu un léger repli de 0,1% le mois précédent.
Face à ces indicateurs contradictoires, les gouverneurs de la Fed sont restés prudents dans leurs déclarations récentes.
Si le patron de la Fed de New York a souligné la trajectoire "favorable" de l'économie, il est resté flou sur le calendrier d'une possible baisse des taux.
Un autre gouverneur a évoqué une potentielle réduction "plus tard cette année", une perspective qui séduit les marchés.
Mais le ton dominant reste attentiste au sein de l'institution face aux incertitudes économiques.
Cette prudence n'a pas refroidi l'appétit pour les actions américaines ces derniers jours, portées par les solides performances du secteur technologique.
Un mouvement haussier qui pourrait se poursuivre si les statistiques économiques restent globalement positives.
Les indices européens enregistrent une séance positive, tandis que Carrefour connaît une baisse
Les marchés financiers européens ont poursuivi leur rebond, au cours d'une séance marquée par plusieurs indicateurs économiques.
Alors que l'inflation en zone euro a connu une accélération sur un an en mai.
Dans ce contexte, les indices boursiers ont clôturé la séance en hausse.
Le CAC 40, indice phare de la Bourse de Paris, a gagné 0,76% à 7628 points.
De son côté, l'EuroStoxx 50, qui regroupe les principales valeurs de la zone euro, a progressé de 0,65% à 4912 points.
Du côté des actions, la séance a été contrastée.
Carrefour a terminé en queue de peloton du CAC 40, avec une baisse de 4,26% à 13,92 euros.
Cette contre-performance s'explique par des informations selon lesquelles le ministère de l'Économie et des Finances réclamerait 200 millions d'euros d'amende contre le distributeur pour des pratiques abusives au détriment de ses franchisés et locataires gérants.
Cette affaire fait suite à une plainte collective déposée en décembre 2023 par l'Association des franchisés de Carrefour pour violations contractuelles et pratiques abusives.
À l'inverse, Schneider Electric a fini dans le vert, avec une hausse de 2,02% à 227,60 euros.
Cette performance s'explique par une recommandation positive de Jefferies, qui est passé de "Conserver" à "Achat" sur le titre, avec un objectif de cours relevé à 260 euros, contre 175 euros précédemment.
Le courtier estime que les perspectives de croissance de Schneider sont plus durables que prévu et prévoit une bonne surprise au niveau des marges grâce à un volume et à des prix élevés dans le secteur de la gestion de l'énergie, tant pour l'exercice 2024 que pour l'exercice 2025.
Dans l'actualité économique, plusieurs données macroéconomiques ont été publiées.
La zone euro a enregistré un taux d'inflation annuel de 2,6% en mai, en hausse par rapport à 2,4% en avril, selon Eurostat, l'office statistique de l'Union européenne.
Il y a un an, ce taux était de 6,1%.
De même, l'Union européenne a vu son taux d'inflation annuel s'établir à 2,7% en mai, contre 2,6% en avril.
Il y a un an, ce chiffre était de 7,1%.
L'indice Zew, qui mesure le sentiment des investisseurs allemands quant aux perspectives économiques, est ressorti à 47,5 en juin, en deçà des attentes qui tablaient sur 49,6.
Néanmoins, cette valeur reste supérieure à celle de mai qui s'élevait à 47,1.
En conclusion, cette séance boursière a été marquée par une tendance haussière des indices, influencée par plusieurs facteurs économiques.
Du côté des actions, la séance a été contrastée, avec des performances divergentes.
Dans l'actualité économique, plusieurs données macroéconomiques ont été publiées, témoignant de la complexité et de la diversité des tendances économiques actuelles.
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