L'europe hésite, l'allemagne en ligne de mire: dax 30 +0.25%

forexpros -Les bourses européennes étaient mitigées ce mercredi, la nervosité étant de mise dans l'expectative de la décision cruciale de la plus haute juridiction allemande, alors que l'espoir de nouveaux accomodements de la part de la Réserve Fédérale entretenait le moral.

En première partie de séance européenne, l'EURO STOXX 50 a progressé de 0,27%, alors que le CAC 40 franà§ais laissait échapper 0,01%, et que le DAX 30 allemand gagnait 0,25%.

La prudence restait à  l'ordre du jour, malgré les fortes probabilité de l'octroi en cours de journée du feu vert de la cour constitutionnelle de l'Allemagne à  la participation nationale au Mécanisme Européen de Stabilité, nouveau fonds de secours permanent de la région.

Les résultats de la réunion de la Fed attendus demain faisaient aussi des gorges chaudes, les résultats décevants de l'emploi dévoilés vendredi ayant renforcé l'hypothèse d'un nouveau coup de pouce.

L'agence Moody's a quand à  elle prévenu hier qu'elle pourrait dégrader la notation triple A des Etats-Unis au cas o๠les négociations budgétaires pour 2013 ne parvenaient pas à  faire éclore de mesures susceptibles de réduire l'endettement national.

Une morosité certaine touchait la finance, la Deutsche Bank allemande plongeant de 0,94%, les franà§ais Société Générale et BNP Paribas limitant respectivement les dégà¢ts à  0,36 et 0,1%.

La première avait annoncé hier sno intention de réduire de 4,5 milliards d'euros ses coà»ts de fonctionnement, afin de donner un coup de fouet à  sa rentabilité face à  l'augmentation des quotas prudentiels et à  la crise de la dette européenne.

L'italien Unicredit a toutefois laissé ses collègues sur place en engrangeantt 1,34%, imité par l'espagnol Banco Santander avec 0,73%, après que Morgan Stanley en ait passé l'appréciation de "neutre" à  "poids lourd".

Iberdrola a pour sa part encaissé 1,1% après que le président Galan ait annoncé qu'il sabrerait jusqu'à  20% ses frais pour en réduire l'endetteent.

A Londres, le FTSE 100, chargé en matières premières, s'est replié de 0,09%, tiré vers le bas par des mines et des pétroliers en difficulté.

Les mastodontes Rio Tinto et BHP Billiton ont ainsi fondu de 0,59 et 0,39%, les cuivriers Xstrata et Kazakhmys n'étant pas en reste avec 0,32 et 0,18%.

L'acteur majeur des hydrocarbures qu'est Anglo American s'est carrément effondré de 2,47%, et son rival BP de 0,4%.

La City était plus nuancée, la Royal Bank of Scotland raflant 1,28%, Barclays 1,08% et Lloyds Banking 1%, tandis que HSBC holdings fléchissait de 0,14%.

Les magasins de bricolage Kingfisher ont bondi de 1,07% de leur côté malgré l'aveu de recettes en berne pour le premier semestre, les craintes découlant du problème du surendettement de l'Europe et le temps humide ayant découragé les dépenses.

Les perspectives des marchés américains étaient toutefois optimistes: les options sur le Dow Jones prévoyaient une hausse de 0,24%, celles sur le S&P 500 l'estimant à  0,19% et celles sur le nasdaq 100 à  0,19% aussi.

Le premier ministre espagnol Mariano Rajoy avait avoué ce matin que son pays envisagerait un recours au plan d'acquisitions d'actifs par la banque centrale européenne, sans toutefois nécessiter un plan de sauvetage total, a également contribué à  tirer la monnaie unique vers le haut.

Les Etats-Unis concluront de leur côté la journée avec les variations de leurs prix à  l'importation, ainsi qu'avec leur inventaire hebdomadaire des réserves de pétrole.

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