L'or en creux sur des perspectives techniques sombres

Investing.com -Les options sur l‘or étaient à  la peine ce pour la sixième journée consécutive ce jeudi, chutant à  leur pire niveau en quatre semaines alors que leurs détenteurs optaient pour la vente en raison d‘un futur semblant peu engageant.

Sur la section Comex de la bourse aux matières premières de New York, les contrats sur l‘or à  échéance pour juin se sont échangés à  1,386,85 USD de l‘once en début de séance européenne, cédant 0,7%.

Ils avaient auparavant touché le fond à  1,385,85 USD, leur pire cours depuis le 19 avril, avec un passage à  vide de 0,8%.

Les chances étaient grandes de les voir trouver du soutien à  1,370,20 USD, leur plancher du 17 avril, et rencontrer de la résistance à  1,420,30 USD, leur plafond établi deux jours plus tard.

La journée de mercredi les a vus plonger de 2%, avec l‘intervention de ventes techniques suite au passage sous des seuils de soutien cruciaux, entraà®nant une vague de ventes déclenchées par des signaux graphiques négatifs.

Le net renforcement du de l‘étalon américain a également joué un rôle, l‘indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à  un panier constitué de six de ses principaux rivaux, grimpant de 0,15% de son côté pour se situer à  84,04.

Il avait atteint hier son plus haut niveau depuis juillet après qu‘une série de contre-performances économiques de la part des Etats-Unis et de l‘Europe, alimentant la demande pour la valeur refuge américaine.

La force de la monnaie des Etats-Unis nuit généralement à  l‘or, les matières premières aux prix libellés en dollars se retrouvant plus coà»teuses pour les détenteurs d‘autres devises, amenuisant ainsi leur attrait en tant qu‘investissement alternatif.

Il était d‘autre part à  noter que le milliardaire gestionnaire de fonds de pension George Soros avait diminué le volume de ses produits adossés au métal précieux au premier trimestre.

Il en était de màªme avec leurs équivalents établis par Blackrock et Northern Trust, soulignant la crainte que leur popularité serait en train de s‘évanouir alors que les actions s‘élevaient vers des sommets historiques.

Les cours avaient dégringolé en avril, sombrant le 16 avril à  1,322,25 USD, leur plus bas niveau des 27 derniers mois, rebondissant ensuite le 3 mai jusqu‘à  1,487,15 USD.

Ils n‘ont toutefois pas réussi à  repasser la barre psychologique des 1,500 USD malgré de nombreuses tentatives, dénotant un marché baissier.

Les yeux sont désormais tournés vers les Etats-Unis, qui annonceront de leur côté en fin de journée le nombre des permis de construire qu‘ils ont accordés, ainsi que celui des lancements de chantiers, sans oublier les chiffres officiels de l‘inflation au détail, le décompte des nouvelles inscriptions au chômage et l‘indice de l‘activité des usines de la région de Philadelphie.

Toute amélioration diminuerait les chances d‘un poursuite des apports de capitaux de leur banque centrale.

Les futures sur l‘argent pour juillet ont par ailleurs chuté de 0,75% pour glisser à  22,48 USD de l‘once, et celles sur le cuivre à  échéance identique ont trébuché de 0,3% pour se retrouver à  3,254 USD la livre dans le màªme temps.

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