Les prix du pétrole reculent en Asie ce jeudi tandis que les conflits internes au sein de l'OPEP quant aux détails d'une réduction programmée de la production persistent.
Le brut recule de 0,76% à 46,72$ le baril sur le New York Mercantile Exchange.
Les futures sur le Brent perdent 0,85% à 48,78% le baril.
Tard lundi, les experts de l'OPEP ne parviennent toujours pas à trouver un compromis sur les détails d'une éventuelle réduction de la production par pays, rapporte Reuters, préparant le terrain pour une réunion, le 30 novembre, qui s'annonce décevante.
Par ailleurs, les ministres de l'énergie de l'Algérie et du Venezuela se sont rendus à Moscou lundi afin de convaincre la Russie de prendre part à la réduction de la production et de ne pas se contenter d'un gel de cette dernière.
Aujourd‘hui, l'Institut Pétrolier Américain devrait publier ses estimations des stocks de brut et de produits raffinés pour la fin de la semaine dernière.
Ces chiffres seront suivis mercredi par des données officielles du Département Américain de l'Energie.
Durant la nuit, les prix du pétrole ont bondi lors d'une séance agitée, après que le ministre de l'énergie irakien ait déclaré qu'il était « optimiste » quant au dénouement de la réunion de l'OPEP, prévue ce mercredi.
L'OPEP tente de conduire ses 14 membres, ainsi que certains pays non-membres tels que la Russie, à un consensus visant à réduire la surproduction pétrolière qui a engendré un plongeon des prix de 50% en deux ans.
En septembre, l'Organisation avait atteint un accord pour réduire la production à un niveau compris entre 32,5 millions et 33 millions de barils par jour.
L'atteinte d'un accord s'est avérée problématique, avec certains producteurs, notamment l'Iran, réticents à la réduction de leur activité.
Durant le week-end, le ministre de l'énergie de l'Arabie Saoudite, Khalid al-Falih, a déclaré qu'une réduction des réserves ne serait pas nécessaire, ajoutant que les prix devraient se stabiliser en 2017 sans intervention de l'OPEP.
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