Les cours du pétrole ont connu une nouvelle baisse mercredi, marquant la troisième séance consécutive de recul.

Cette tendance s'explique par deux facteurs majeurs : l'impact des droits de douane imposés par l'administration Trump et le projet de l'Opep+ d'augmenter sa production à partir d'avril.
Les cours du pétrole reculent après l'annonce de l'Opep+
Le prix du Brent, référence pour le pétrole en Europe, a chuté de 1,25 % pour s'établir à 70,15 dollars le baril.
De son côté, le brut léger américain, connu sous le nom de West Texas Intermediate (WTI), a enregistré une baisse plus marquée de 1,75 %, atteignant 67,10 dollars le baril.
Ces fluctuations témoignent d'une forte volatilité sur le marché, exacerbée par l'annonce récente de l'Opep+ concernant une augmentation de l'offre.
Lundi, l'Opep+ a révélé son intention de réintroduire des barils sur le marché dès le mois d'avril, ce qui a provoqué des réactions immédiates des investisseurs.
Le prix du Brent avait brièvement chuté sous la barre symbolique des 70 dollars, atteignant 69,75 dollars, avant de clôturer à 71,04 dollars après une séance marquée par des oscillations importantes.
Les analystes estiment que le message de l'Opep+ est particulièrement significatif.
L'augmentation de l'offre intervient à un moment où le marché pétrolier pourrait déjà faire face à un excédent, aggravé par les incertitudes économiques liées aux droits de douane.
Ces éléments combinés pourraient peser sur les prix du pétrole, rendant le baril moins attractif.
La stratégie de l'Opep+ prévoit un retour de 120 000 barils supplémentaires par jour pendant 18 mois, avec une dérogation spéciale accordée aux Émirats arabes unis.
En avril, le groupe ajoutera donc 138 000 barils par jour sur le marché.
Si cette stratégie est maintenue, certains analystes prévoient que le prix du Brent pourrait se stabiliser dans une fourchette comprise entre 60 et 70 dollars, entraînant une accumulation d'offre excédentaire.
Face à cette incertitude, les spéculateurs continuent de réduire leurs positions sur le marché pétrolier, témoignant d'une méfiance croissante envers la stabilité des prix à court terme.
Les mois à venir s'annoncent donc marqués par une volatilité persistante, alors que les acteurs du marché tentent de naviguer dans un environnement économique complexe.
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